Le vrai courage en politique, ce n'est pas de crier sa capacité à semer le bordel, c'est dire la vérité et engager des réformes.

Danièle NOEL
FRANCOIS BAYROU DETTE PUBLIQUE
(© @MoDem 54)

Lors de sa conférence de presse, le Premier ministre, François Bayrou, a indiqué qu’il souhaitait vérifier qu’une majorité de députés partage la trajectoire de réduction des dépenses et enclencher une spirale favorable au désendettement

« Ne débattre que des mesures, c’est ne pas débattre de la nécessité du plan d’ensemble ».

Les réactions politiques n’ont pas tardé, sarcastiques, nombrilismes, violentes ou agressives. Une classe politique déconnectée, embourbée dans l'immobilisme, guidée par un cynisme aveugle, un dogmatisme et une ignorance crasse des réalités économiques.

Aux réformes, ces élites préfèrent avancer à contresens, convaincus que ce sont les autres qui roulent du mauvais côté et se réjouissent de laisser filer le pays en roue libre, les yeux fermés sur une route verglacée. 

Arriverons-nous un jour dans ce pays à s’entendre pour fixer un objectif commun et travailler, sans rien perdre de son identité, au bien commun ?

Ce bien commun, c’est réduire le déficit public de 5,4 % attendu en 2025 à 4,6 % en 2026,.

Notre déficit public est toujours le plus élevé de la zone Euro.

François Bayrou diagnostique à juste titre l’endettement actuellement hors de contrôle du secteur public. 

Depuis deux décennies, nous, au MoDem, dénonçons l’aveuglement budgétaire de l’État, qui persiste à croire qu’on relance une économie en ouvrant toujours plus les vannes de la dépense, quitte à précipiter le pays dans l’endettement. 

Nous dénonçons l’entêtement des gouvernements successifs dans une stratégie inefficace. 

Nous saurons le 8 septembre prochain, si les députés accordent au premier ministre un vote de confiance.

Pari risqué ? Audacieux ? Courageux ? Oui.

Les commentateurs zélés, la coalition des mécontents, ceux qui œuvrent à la paralysie parlementaire, la classe politique, responsable de la dérive des comptes publics depuis 1981, qui peste à accepter de s’autodiscipliner et de reconnaître sa responsabilité, disent déjà que la méthode est suicidaire. 

Pourtant, quel que soit le résultat du 8 septembre, la France n’échappera pas à des mesures de redressement financier. Il faut bien en avoir conscience ! 

Alors que d'aucuns restent sourds aux mises en garde contre les dangers qui menacent la France si elle n’enraye pas rapidement la dérive de son endettement, le vrai courage en politique, ce n'est pas de crier sa capacité à semer le bordel, c'est dire la vérité et engager des réformes.

On saura bientôt qui est prêt à mettre les mains dans le cambouis pour bâtir un budget qui avance, non pour plaire, mais pour rassembler autour de l’effort commun et du bien du pays.

Les extrêmes promettent l’irréel, nous assumons le réel. 

Illusions contre vérités : le choix est clair.

Danièle NOËL 

VP Modem 54 #MoDem #Bayrou #Budget2026

 

NB : La dette publique, qui représente la dette d'un État, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts contractés par l’État, ne doit pas être confondue avec le déficit public qui est défini dans le traité de Maastricht comme le solde entre le besoin de financement net et la capacité de financement nette des administrations publiques. La dette publique résulte de l’accumulation des déficits publics.

 

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