Notre travail ne peut et ne doit pas s'arrêter ici

Ces mois de campagne intenses, des élections européennes suivies des législatives anticipées, resteront dans l’Histoire.

Notre travail ne peut et ne doit pas s'arrêter ici.

L’arrivée en tête du Rassemblement National aux élections européennes et la hausse du nombre de députés issus de forces politiques hostiles à notre projet de société à l'Assemblée nationale nous obligent à redoubler d’efforts pour préserver et renforcer notre engagement.

Notre département a fait entrer deux députés RN pour la première fois à l’Assemblée Nationale.
Vous connaissez mes origines du Pays-Haut, et vous comprendrez que voir ce territoire de la Résistance, de la sidérurgie, terre d’accueil et d’immigration, passer du côté sombre de la politique me rende amère.

La politique est parfois inique, ici, elle me fait mal.

Ce n’est pas le seul en France, certes, cela n’est pas fait pour rassurer pour autant.
Ce territoire historiquement de gauche, gouverné par l’extrême gauche, a choisi de dire OUI au RN : l’école non priorisée par les villes, l’économie méprisée, l’insécurité entretenue, l’urbanisation sans réflexion environnementale constructive ne peuvent pas mener ailleurs. La dimension transfrontalière, elle-même y est menacée par un manque d’ambition pour ses jeunes.
Nous ne saurions en rester là et devrons porter une attention complémentaire à ce territoire.

Les barrières ne sont plus étanches et les extrêmes se sont rejointes.

Le choix de la dissolution était risqué, aujourd’hui nous en sommes là : je ne souhaite pas refaire les débats des chaînes d'informations auxquels vous accédez facilement. Je vous livre ici mon sentiment. N'hésitez pas à m'en faire retour.  
 

A Nancy et son agglomération, nous avons soutenu les deux députés centrés et raisonnables dans cette campagne éclair ; j’ai été la suppléante du candidat de la circonscription 2. (#Circo5402)

La campagne a été dense et intense. 
Je tiens à exprimer ma gratitude à chacun - conseillers régionaux, maires, élus municipaux, adhérents, sympathisants - pour leur participation active et leurs soutiens.

Les résultats des urnes sont tranchants.
Alors que le Conseil départemental, la Métropole du Grand Nancy et les deux plus grandes villes du département sont aujourd’hui à gauche, ( d’abord « NUPES » puis dans sa deuxième version « NFP »), les élections législatives y ont ajouté deux députés de la même couleur politique.
Alors que nous prônons la construction et l’élévation ensemble, c’est je le crains la destruction qui l’a emporté.

Nous devrons reconstruire une opposition constructive à Nancy et dans la Métropole !

Au niveau national : nous dénombrons 33 députés MoDem élus (vs 50 dans la précédente législature).

Marc Fesneau a été élu à la tête du groupe MoDem à l’Assemblée Nationale.

Une pensée toute particulière à nos amis, ici ou ailleurs, qui ne siégeront plus à l'Assemblée nationale, parce qu'ils ont fait le choix de ne pas se représenter au second tour pour ne laisser aucune chance de victoire à l’extrême droite, ou parce que le résultat de ce scrutin ne leur a pas été favorable. 
Nous leur souhaitons à toutes et tous, élus et non réélus, force et courage.

(Il nous faudra) 

 Réconcilier notre pays ! Ce soir, personne n'a gagné ! 

s’est exclamée dès le soir des résultats Danièle Noël, notre ancienne présidente MoDem 54. 

La mobilisation exceptionnelle des citoyens a évité la tragédie de l’extrême droite au pouvoir.
A nous de savoir travailler en majorité de projets dans l’intérêt collectif des Français.