Violences faites aux femmes : ne rien laisser passer ! 

Danièle Noël
Violences femmes
(© MoDem 54)

Chaque année, le 25 novembre c'est LE jour où on parle.
Le 25 novembre, c’est la journée symboliquement retenue par l'ONU en 1999 comme journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. 

Les violences conjugales ne sont pas une fatalité ! Pourtant, chaque jour, des vies humaines sont en jeu. 

Les violences faites aux femmes sont multiples : violences sexuelles, mariage forcé, prostitution, mutilations sexuelles ou encore violences conjugales. Mais il y a aussi les violences morales, psychologiques, sexuelles et économiques.

Toutes ces formes de violences n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération.

Une femme meurt en moyenne tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.

Face à un tel constat, face aux violences faites aux femmes et aux filles, nous ne devons rien laisser passer ! 
 

En 2022, les forces de sécurité ont dénombré en France 244.000 victimes. La majorité des victimes sont des femmes.

Ce chiffre correspond à une hausse de 15% par rapport à 2021; soit une augmentation proche du taux moyen constaté depuis 2019.

Violences appel

Il n’y a sans doute pas plus de femmes victimes, mais plus de femmes qui nomment, qui osent parler et qui ne se résignent plus. Dans un contexte de libération de la parole et d'amélioration des conditions d'accueil des victimes, le nombre de victimes enregistrées a ainsi doublé depuis 2016. Le numéro gratuit 3919 constitue un maillon essentiel pour favoriser la libération de la parole, mieux repérer les victimes et leur permettre de se mettre à l’abri.

Il reste toutefois encore les femmes qui se taisent ou n’osent pas porter plainte.

Seule une victime sur quatre dépose plainte

Encore par peur, peur des représailles, peur pour leurs enfants, peur parce qu’elles ont honte ou qu’elles sont en situation de dépendance financière. Il nous faut également lutter pour combattre ces peurs.

Lutter, c’est d’agir au plus tôt

Agir au plus tôt, outre la nécessaire prévention, c’est aller vers la victime et établir un parcours d’accompagnement pour la victime selon ses propres choix.

C’est le cas à Strasbourg, à Paris et sa banlieue, où les victimes de violences conjugales peuvent désormais être auditionnées et porter plainte à l’hôpital.

Une convention encadre l’installation d’un local pour les forces de l’ordre, dédié à la prise en charge de ces affaires dans l’enceinte de l’établissement hospitalier. Les forces de l’ordre sont alors alertées par le personnel soignant dès qu’une victime souhaite faire une déposition.

Expérimenté depuis octobre 2020, ce dispositif lancé suite au Grenelle des violences conjugales de 2019 reste toutefois encore insuffisant à l'échelle nationale.

Il est nécessaire de le déployer d’avantage.

En 2023, force est de déplorer que les violences faites aux femmes demeurent massives et tuent encore dans notre société.

C'est notre mobilisation collective qui permettra de mieux prévenir ces violences et accompagner les victimes.

Le Mouvement Démocrate de Meurthe-et-Moselle appelle encore à lutter contre toutes les formes de violences.

LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES SONT INTERDITES ET PUNIES PAR LA LOI.

Ne rien laisser passer ! 
 

Pour aller plus loin :

En Meurthe-et-Moselle :

  • France Victimes 54 :  https://www.francevictimes54.fr
  • CIDFF de Meurthe-et-Moselle : https://meurtheetmoselle-nancy.cidff.info/nos-services/lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes/p-54

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